Un moyen de mobilité qui attire de plus en plus de personnes, le vélo électrique facilite le déplacement pour le travail, les courses ou tout simplement pour prendre l’air. D’autant plus que l’utilisateur n’a pas à faire beaucoup d’effort comme c’est le cas pour un vélo électrique et se sentir libéré des contraintes des transports en commun est un avantage de plus. Sans émission de CO2, le vélo électrique est aussi un moyen concret pour contribuer au développement durable. Ce mode de locomotion a cependant des limites en termes de trajets. Quelle est alors son autonomie ?

Vélo électrique : son autonomie

L’autonomie d’un vélo électrique dépend essentiellement de la capacité de sa batterie qui doit être de bonne qualité. Il faut donc privilégier les batteries Lithium-ion qui offrent plus d’autonomie et ont une durée de vie de 5 à 6 ans en moyenne. Son autonomie est donc le critère principal à prendre en compte lors de l’achat d’un vélo électrique. En effet, celle-ci dépend particulièrement de sa capacité. Actuellement, les batteries disponibles sur le marché ont une capacité de 300 Wh à 500 Wh. Mais il existe des modèles haut de gamme qui ont une capacité entre 600 Wh et 800 Wh ou les systèmes « dual-battery » qui permettent de multiplier par 2 l’autonomie.

Avec une batterie de 300 Wh, votre vélo électrique pourra parcourir près de 40 kilomètres. Pour une capacité de 400 Wh, son autonomie sera de 60 kilomètres environ. Avec 500 Wh, vous pourrez faire un trajet de 80 kilomètres en moyenne. Mais la durée de l’autonomie de la batterie dépend également des facteurs suivants.

Les facteurs qui impactent l’autonomie du vélo électrique

Le choix du niveau d’assistance influe sur l’autonomie de la batterie. Par exemple, si vous choisissez le niveau le plus élevé parmi les modes éco, turbo et sport, votre batterie se déchargera plus rapidement. Les types de revêtements, route ou chemin, la fréquence des démarrages ainsi que les aspérités du sol comme les dénivelés sur lequel vous roulez, solliciteront davantage votre batterie. En outre, le poids de l’utilisateur a une incidence sur la batterie. Effectivement, un poids de 80 kg sur un vélo de 22 kg qui ne doit supporter que 60 kg augmentera d’environ 25 % la masse globale qui affecte l’autonomie. Il en va de même pour les bagages trop lourds.

La pression des pneus et la qualité de ceux-ci ainsi que les conditions climatiques viennent s’ajouter à ces facteurs qui réduisent l’autonomie de la batterie. D’autre part, en dépassant la cadence de pédalage de 50 tours par minutes, vous sollicitez davantage la batterie ce qui réduira son autonomie. Les appareils connectés notamment l’ordinateur de bord ou le GPS consomment de l’énergie qui se répercute sur son autonomie.

Comment faire durer l’autonomie du vélo électrique ?

Outre ces facteurs qui ont des effets négatifs sur l’autonomie de votre vélo électrique, celle-ci dépend aussi de l’utilisation que vous en faites. L’un des moyens pour préserver la batterie est de privilégier l’utilisation du mode éco qui vous permettra de gagner 2 fois son autonomie moyenne. Le mode turbo n’est conseillé que lorsque vous grimpez une côte par exemple. Par ailleurs, les vitesses trop faibles sont déconseillées en montée. Lors des démarrages, privilégiez une faible vitesse et les changements de vitesse doivent se faire en accélérant.

D’autre part, la pression des pneus est à vérifier régulièrement. En effet, un pneu bien gonflé n’offre pas de résistance au roulement, mais cette résistance peut être provoquée par votre posture sur le vélo.

Un cycle complet de charge-décharge doit être effectué sur la batterie neuve. L’opération est à répéter tous les 5 000 km. Par ailleurs, il est recommandé de ne pas interrompre la charge lorsque vous chargez la batterie. Les températures extrêmes, en plein soleil ou le froid hivernal, sont néfastes pour votre batterie. Ainsi, choisissez un endroit sec et à température modérée pour la ranger quand elle n’est pas utilisée.

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